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Belgische kunstenaar Henry Bodart

Bodart Henry

Henry Bodart est un artiste belge né en 1874 à Namur et décédé en 1940 à Jambes. Dessinateur, graveur et peintre, enfant, il se passionne pour le dessin. Il fréquente bientôt l'Académie des Beaux-Arts de Namur, à l'époque sous la direction de Jacques-Louis Bonet. Henry Bodart a Auguste Dandoy comme professeur, mais surtout Théodore Baron, qui exerce une influence décisive sur son élève. Il se consacre au dessin et à la gravure et le recommande au graveur Auguste Danse, beau-frère de Constantin Meunier et beau-père de Jules Destrée.
Après deux tentatives infructueuses, il s'inscrit comme professeur d'art à l'Académie de Namur en 1896. Il a été chargé d'enseigner en 1910. formation en projection linéaire à l'école industrielle. La même année, il peint le décor d'Adua, une reconstitution historique de la résistance des Aduats contre Jules César, pièce écrite par François Bovesse sous le pseudonyme de Franz des Chalands. En 1920, il siège comme membre du comité consultatif pour la reconstruction des façades de la place d'Armes. C'est probablement à cette époque qu'il est nommé professeur à la Royal Cadet School. Son travail de professeur, qu'il remplit avec diligence, lui a pris beaucoup de cœur, mais comme le général Howen et Franz Kegeljan, c'est son travail artistique et documentaire qu'il a laissé à la postérité. «C'est le crayon et le pinceau à la main que les Namurois le voient déambuler dans la vieille ville, grincant devant une enseigne, une porte, un détail architectural ou une façade entière. Henry Bodart prend sa retraite en 1934 et souhaite se consacrer pleinement à son art. Quatre ans plus tard, les Amis du Musée des Beaux-Arts de Namur organisent une exposition rétrospective de ses œuvres à l'hôtel de Groesbeeck-de Croix. Une centaine de gravures (eaux-fortes, pointes sèches) et cinq cent quatre-vingt seize dessins, dédiés à l'ancienne Namur, véritable radiographie de la ville, y sont présentés. Certains reprochent à l'artiste son sens de la précision, de la reconstruction, qui ne laisse aucune place aux impulsions artistiques. Henry Bodart aborde également d'autres disciplines: illustration, affiches, création de costumes, groupes et chars historiques ou folkloriques. Il illustre notamment les œuvres de Louis Delattre Le Pays Wallon, Jules Sottiaux La Wallonie héroique, Charles Gheude La Chanson populaire belge de François Bovesse Histoires d'un autre temps. Dans cette dernière œuvre, l'auteur dresse le portrait de l'artiste à qui il donne le nom de Léanne: «le bon peintre aux yeux de la pervenche qui suppliait avec dévouement toute l'année dans les maisons et les anciennes cours, l'occasion bénie de d'apposer sur papier et toile l'image d'une cheminée, d'une colonne, d'un balustre, d'une porte d'antan; qui parlait très doucement à ces choses et à ces gens toute l'année, un peu sournois d'un enfant wallon et (qui se déchaînait par l'ivresse du jour et la richesse de la cave et du brasseur, tonitruant et franc d'une voix ingrate mais ferme jetaient les vers de "La vigne au vin". "Henry Bodart est l'un des fondateurs du cercle" L ' Estampe ", présidente de la Fédération des artistes wallons, secrétaire des Amis de l'Art wallon, co-fondatrice des revues Joyeuse et Les Jeunes, et de l'hebdomadaire Sambre et Meuse.