Madou Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Madou est un artiste belge né à Bruxelles en 1796 et qui y meurt en 1877. Il est peintre, illustrateur, lithographe et graveur. Il était une figure populaire connue comme un pionnier de la lithographie. Madou est issu d'une famille modeste mais a reçu une bonne éducation, en partie grâce au soutien financier de la comtesse d'Allegambe.[1] Il fut l'élève d'Antoine Brice à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et commença à travailler dans l'atelier de l'artiste Pierre-Célestin François. La mort de son père l'oblige à subvenir aux besoins de la famille dès son plus jeune âge. Il fait ses débuts en 1813 et remporte immédiatement un prix au Salon de cette année-là. Peu de temps après, il entre dans la fonction publique : d'abord à la Direction des Finances (1814-18) puis comme dessinateur calligraphique au service topographique du ministère de la Guerre, situé à Courtrai (1818-20). Il a été chargé de dessiner une carte de frontière et est également devenu professeur d'art à l'école militaire. Parallèlement, il étudie le dessin et la musique à l'Académie locale. A 22 ans il devient membre honoraire de la Société des Beaux Arts et peut participer à des expositions. Madou est ensuite retourné à Bruxelles pour travailler comme typographe et illustrateur (anonyme) dans l'atelier de lithographie des pionniers Marcellin Jobard et Weissenbruch. Il est devenu très habile à cette technique en plein essor. C'est lui qui a le plus contribué au Voyage pittoresque dans le royaume des Pays-Bas (1822-1825). Au bout d'une dizaine d'années, il sort de l'anonymat et peut publier une série de lithographies sous son propre nom à Bruxelles, Paris et Londres. On lui a demandé de représenter la famille royale néerlandaise et d'autres personnalités. Il a également réalisé de nombreuses lithographies sur l'indépendance belge. En 1836, il remporte la médaille d'or au Salon de Bruxelles pour La Physionomie de la société en Europe depuis 1400 jusqu'à nos jours. Pendant ce temps, Madou était marié à Mélanie Lannuyer, une demi-sœur de l'astronome et statisticien Adolphe Quetelet (4 septembre 1833). En conséquence, il s'est retrouvé dans un environnement distingué. Vers 1840, Madou est attristé de voir que les publications lithographiques déclinent, qui se limitent de plus en plus à la reproduction de tableaux. Sur les encouragements de sa femme, Madou abandonne la lithographie et devient lui-même peintre. Il connaît le succès aux Salons de Bruxelles et de Paris avec la formule de la peinture de genre. Il a également acquis une reconnaissance internationale pour cela. Il travaille dans la lignée d'Adriaan Brouwer et de Jan Steen, parfois en collaboration avec Hilaire-Antoine Kreins.
Une autre nouveauté à laquelle Madou s'est livré était le phénakistiscope de Joseph Plateau. Ensemble, ils réalisent plusieurs disques ingénieux vers 1850, dans lesquels Madou peut aussi exprimer son côté burlesque. Au cours de la même période, il devient professeur d'art pour les enfants royaux et professeur à l'école militaire. Même dans la vieillesse, il est resté très actif. Il a décoré les murs et les plafonds de sa maison avec des scènes des Fables de Jean de La Fontaine. Dans les années 1870-79, il réalise avec Paul Lauters des panneaux décoratifs pour le château de Ciergnon. (Wikipédia)
Une autre nouveauté à laquelle Madou s'est livré était le phénakistiscope de Joseph Plateau. Ensemble, ils réalisent plusieurs disques ingénieux vers 1850, dans lesquels Madou peut aussi exprimer son côté burlesque. Au cours de la même période, il devient professeur d'art pour les enfants royaux et professeur à l'école militaire. Même dans la vieillesse, il est resté très actif. Il a décoré les murs et les plafonds de sa maison avec des scènes des Fables de Jean de La Fontaine. Dans les années 1870-79, il réalise avec Paul Lauters des panneaux décoratifs pour le château de Ciergnon. (Wikipédia)